Pedro Correa
(1980-)

Photographe espagnol,
vit et travaille à Bruxelles
Né à Madrid, Pedro Correa s’est installé à Bruxelles pour étudier la peinture à l’huile et le dessin animé à l’Académie royale des arts de Bruxelles, tout en préparant sa thèse de doctorat en traitement de l’image à l’Université polytechnique de Louvain. Tout au long de sa formation artistique, Pedro Correa s’est très vite passionné pour la photographie, un médium qui lui permet de capturer des moments éphémères et poétiques, où la beauté apparaît naturellement et sans besoin de la fabriquer.
Fortement influencé par le monde de la peinture (en grande partie du fait que sa mère était peintre), et par son amour des œuvres impressionnistes en particulier, le style de Pedro Correa est né d’une volonté d’utiliser simultanément l’idée d’un « instant décisif » de la photographie, qui capture des moments beaux et fugaces, et la capacité de l’artiste impressionniste à insuffler à ses œuvres l’émotion du moment, sans avoir à recourir à des techniques d’édition, numériques ou autres.
Chacune de ses œuvres est un chant d’amour universel. Son travail traduit le désir humain de comprendre la raison d’être de l’humanité (et parfois de la solitude) dans la vie des citadins : leurs relations entre eux et avec la ville elle-même. Ces œuvres ont été exposées à Singapour, Hong Kong, Washington DC, Los Angeles, New York, Londres, Anvers, Bâle et Bruxelles et à Paris à la galerie d’art 1831.
Extrait de la critique du Washington Post, par le critique d’art Mark Jenkins :
« Les images de sa série « Urban Impressions » représentent plusieurs villes sur plusieurs continents. Né à Madrid et résidant à Bruxelles, Correa, qui a suivi une formation de peintre, passe de Londres à Tokyo et à Paris. Partout où il va, il semble éviter le regard des gens qu’il observe. C’est un poète de l’isolement urbain, ou du moins de la non-connexion. »
Extrait de l’interview pour Villas Magazine, par Kunty Moureau
« Lorsqu’on aborde le travail de Pedro Correa, il faut aller au-delà de ce qui est à la vue de tous pour apprécier la mission qu’il a entreprise : révéler la beauté des villes là où elle est le moins apparente. Ce qu’il appelle la « photographie impressionniste » est un moment de vérité qui ne peut être saisi au premier coup d’œil. »
Extrait de l’interview accordée au magazine Agenda, par Kurt Snoeckx :
« La photographie est le moyen pour Pedro Correa d’attester de l’attrait de la ville : « Toutes mes photos sont des chants d’amour à la ville. Pas une en particulier, mais plutôt l’idée universelle d’une ville. C’est ma perception de la ville que je veux montrer, le sentiment plutôt qu’une image réelle. »